Le blog de l'éco-conception

L'éco-conception, une démarche de progrès continu

Les opérateurs Télécom et le Management Environnemental lundi, 7, mars, 2011

ISO 14001Avec l’obtention pour la cinquième année consécutive de la certification ISO 14001 pour son système de management environnemental, SFR se démarque du marché comme acteur engagé dans une démarche de progrès environnemental.
Pour les télécoms, le Système de Management Environnemental (SME), défini par la norme ISO 14001 (cf notre article SME Et Normes) et délivré par l’AFNOR, s’applique plus particulièrement à la gestion des approvisionnements, ainsi qu’aux activités d’exploitation, de maintenance et de déploiement des sites et des antennes-relais.

Pour SFR, maîtriser l’impact de ses activités sur l’environnement est une priorité. En effet, après la certification en 2006 chez SFR de trois sites pilotes, ce sont depuis 2007 l’ensemble des activités de maintenance et de déploiement des sites techniques stratégiques et des antennes-relais qui sont certifiées à la norme ISO 14001.

Cette année, le SME de l’opérateur s’étend à ses activités fixes et l’Ile de la Réunion.

SFR va même au-delà, puisqu’en matière d’éco-conception, le FAI a lancé sa Neufbox Evolution, dont les caractéristiques permettent d’allonger la durée de vie du produit :

  • La fabrication a nécessité moins de matières premières
  • Le plastique utilisé est plus résistant
  • Le choix des matériaux et des composants a permis d’atteindre 70% d’éléments recyclables.
  • L’empreinte carbone est réduite de 35% (de 55 à 36 kg eqCO2),

La Neufbox Evolution de SFR est ainsi la plus petite box du marché avec une réduction de la consommation électrique annoncée entre 30 et 40 % par rapport aux modems concurrents. Au global, « Les principaux impacts environnements ont été réduits de 30 à 50 % par rapport à la génération de box » explique le FAI.

Au niveau des mobiles, après avoir proposé un service de recyclage de ses téléphones, SFR a aussi mis en place dans sa boutique en ligne un classement écologique de ses terminaux en se basant sur leur impact environnemental, afin d’« accompagner les clients dans une démarche d’achat éco-responsable ».

Quant à Orange, le FAI vient tout juste d’obtenir la certification ISO 14001, en janvier 2011, dans le cadre de sa politique environnementale définie en 2008, visant notamment à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% et ses consommations d’énergie de 15% à horizon 2020.

En 2008, l’entreprise parlait déjà de matériaux biologiques, et s’alliait à WWF autour d’un partenariat éco-responsable.

En outre, Orange Business Services a également reçu un certificat ISO 14001 pour le site de Rennes, confirmant ainsi son engagement pour l’éco-conception (cf notre article L’exemple D’Orange Business Services).

De son côté Bouygues affiche « une politique responsable visant à prévenir les nuisances et pollutions liées à son activité, à maîtriser la collecte et la valorisation de ses déchets et à réduire ses consommations d’énergie, de papier d’emballages et de CO2 ».
Bouygues semble davantage investir dans la R&D avec par exemple le Nokia 3110 Evolve, 1er mobile éco-conçu de Nokia en France (cf notre article L’analyse Du Cycle De Vie Pour Calculer L’empreinte Écologique Des Téléphones Portables), lancé en juin 2008 par Bouygues Telecom Entreprises.

Sources : France Mobiles, La lettre de SFR aux élus, Presence-PC, Winplanet

 

Le secteur de la construction et le développement durable jeudi, 14, février, 2008

Les normes du secteur de la Construction sont réexaminées par l’Unité Afnor Normalisation selon les principes de développement durable.

 

Le contexte de cette révision est le Grenelle de l’environnement, et plus particulièrement les différents programmes qui en sont issus et qui vont forcément impacter la normalisation. L’ensemble des normes du secteur a donc été étudié, ce qui est estimé à plus de 5000 documents. La démarche consiste à identifier les normes qui  »prédisposent » ou  »indisposent » l’application des principes de développement durable. Toutefois, une norme ne peut résoudre tous les problèmes, les acteurs doivent aussi prendre l’initiative d’améliorer leurs produits et systèmes, afin de mieux répondre à ce concept.

 

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L’émergence des éco-labels lundi, 4, février, 2008

Dans la grande distribution, les éco-labels constituent un mode de communication environnementale, qui met en avant les produits d’éco-conception.

Les labels environnementaux permettent de certifier la conformité du produit à certains critères écologiques et ont pour but d’aider les consommateurs qui veulent acheter des « écoproduits » plus respectueux de l’environnement.

L’attribution de labels officiels est un exercice délicat qui doit théoriquement s’appuyer sur un Éco-bilan et une analyse du cycle de vie du produit. Elle peut-être accordée à partir d’un seul critère ou d’analyse multicritères.

Les éco-labels deviennent efficaces, si certains critères sont bien optimisés :

  • une image de marque : le label est un argument de vente pour le fabricant
  • des coûts de normalisation limités : chaque label a un coût pour le producteur ou le fabriquant soumis à un certain nombre de normes, qui doit donc peser ses investissements.
  • des étiquettes comparatives : elles permettent de valoriser le produit et de détenir un avantage compétitif. Mais le label justifie surtout un prix plus élevé ce qui en fait une catégorie de produit à part. Les étiquettes comparatives comme les notes A, B,…E, F pour l’électroménager permettent en revanche aux consommateurs de comparer les produits entre eux au sein d’une même catégorie de produits; les produits les moins verts sortent ainsi du marché quasi automatiquement.

Le distributeur Casino va ainsi bientôt opter pour des étiquettes comparatives sur les 3000 produits que compte la marque, à l’image du britannique Tesco, qui promet d’étiqueter les 70000 produits de ses supermarchés. Le consommateur verra alors l’impact environnemental du produit qu’il souhaite acheter, ainsi que sa traçabilité. L’enseigne a même déjà abandonné d’elle-même la fabrication d’un cabillaud qui parcourait 27 000 km avant d’arriver dans le rayon ! (voir l’article étiquetage environnemental chez Casino )

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Développement Durable et Entreprise – 11 décembre 2007 à la CCI Lille Métropole mercredi, 12, décembre, 2007

Filed under: 7. Initiatives — ecoconception @ 9:43
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Organisée par le Collectif Régional « Développement Durable et Entreprise », associant l’AFNOR, ALLIANCES, l’ARACT Nord Pas de Calais, la CCI Grand Lille, le CERDD, le CJD, la CRCI, le MFQ Nord Pas de Calais, cette rencontre a donné aux PME-PMI de la région Nord Pas de Calais de débattre sur les enjeux du développement durable.

Nous avons ainsi assisté à des témoignages et des retours d’expériences de RECUP’AIR et à la présentation des activités du collectif régional, qui se concrétisent par la mutualisation des moyens et la coopétition entre les différents acteurs d’accompagnement au développement durable, comme l’AFNOR, ALLIANCES, ou MFQ (mouvement français pour la qualité).

A l’issue du débat, un brainstorming a été mis en place afin de développer les axes d’analyse des entreprises en terme d’éco-conception. Les échanges ont révélé les lacunes des entreprises à VALORISER leurs actions « développement durable » et une méconnaissance des mise en relation des différents acteurs.

L’information et la communication sont les enjeux majeurs d’une politique de développement durable. D’après les diverses interventions, le développement de l’éco-conception au sein d’une entreprise provient des tendances du marché, mais aussi de la sensibilisation du dirigeant. En effet, c’est avant tout l’impulsion du dirigeant qui motive une démarche d’éco-conception et sa réussite.

Des solutions comme le relai de l’information au sein de clubs professionnels ou le partage de retours d’expériences ont été proposées, néanmoins les entreprises sont encore sceptiques.

Le débat n’est pas clos, et les initiatives futures encore nombreuses..

 

L’éco-conception lundi, 26, novembre, 2007

Filed under: 1. Objectifs — ecoconception @ 4:58
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DEFINITION

D’après l’AFNOR, l’éco-conception est la démarche d’intégration des aspects environnementaux dans la conception, le développement ou la re-conception du produit/service, qui vise à réduire quantitativement et/ou qualitativement les impacts environnementaux négatifs des produits ou services tout au long de leur cycle de vie, tout en préservant la qualité d’usage et les performances du produit ou en les améliorant.
Il convient de prendre en compte pour celanull

  • les exigences environnementales sur le produit: la réglementation, l’image de marque, etc…
  • les conséquences environnementales du produit:

→ les consommations de ressources, émissions atmosphériques, production de déchets, valorisation du produit en fin de vie, etc…

Les exigences et les conséquences doivent être envisagées sur tout le cycle de vie du produit.

L’éco-conception est considérée comme une approche préventive de la gestion des produits, caractérisée par une approche multi-critères (consommattion de matières premières, d’eau et d’énergie, rejet dans l’eau et dans l’air, production des déchets, …) et multi-étapes (depuis l’extraction de matières premières jusqu’à son élimination en fin de vie). Cette démarche est indispensable pour limiter les impacts négatifs des activités humaines sur l’environnement. C’est une démarche préventive, car elle évalue, tout d’abord, les principaux impacts d’un produit ou service grâce à différentes méthodes et différents outils, puis elle minimise ces impacts grâce à diverse mesures appliquées sur les différentes étapes du cycle de vie du produit.De par son application tout au long du cycle de vie, cette approche prend en compte également toutes les parties prenantes concernées comme les fournisseurs, utilisateurs, etc…Nous allons voir par la suite que cette approche demande un changement culturel au sein des parties prenantes, mais aussi des opportunités nouvelles en incitant les entreprises à innover.

L’éco-conception permet donc de :

  • Anticiper et répondre aux obligations règlementaires
  • Faire évoluer son image, se doter d’un avantage compétitif
  • Communiquer pour modifier les habitudes d’achats des consommateurs
  • Anticiper les demandes futures des marchés: qu’il s’agisse des consommateurs, des actionnaires, des autorités
  • Anticiper de possibles risques environnementaux
  • d’identifier de nouvelles opportunités d’innovations

MOTS-CLES

CYCLE DE VIE: Le cycle de vie d’un produits contient cinq étapes : l’extraction des matières premières, la production, la distribution, l’utilisation et enfin le traitement du produit en fin de vie.

LES IMPACTS: Selon, l’ADEME, les impacts désignent tout ce qui dégrade notre environnement, soit en utilisant des ressources ou des matières non renouvelables, soit en entrainant des rejets néfastes.

ECO-PRODUIT: L’éco-produit fait référence à tout produit qui entraine moins d’impacts sur l’environnement tout au long de son cycle de vie et conserve ses performances lors de son utilisation.

ACHATS ECO-RESPONSABLES: Les achats éco-responsables se définissent par la prise en compte, lors de ses choix d’achat, des caractéristiques environnementales des produits présentés