Avec l’étude « Deeper luxury », le WWF veut sensibiliser les grandes marques internationales du luxe aux stratégies socialement responsables, en publiant un classement des marques de luxe en fonction des analyses faites par la presse (500 articles) et deux ONG : L’Ethical Investment Research Service (EIRIS) et l’institut suisse de recherche Covalence.
Parmi les groupes français évalués, trois sur quatre obtiennent la meilleure note: L’Oréal, Hermès, LVMH
« Nous appelons l’industrie du luxe à donner naissance à une nouvelle définition du luxe, avec des valeurs plus profondes vouées à l’excellence sociale et environnementale » , commente Anthony Kleanthous, conseiller politique de WWF-UK et co-rédacteur du rapport.
Pour WWF, les célébrités, qui ont un influence considérable sur les consommateurs, joue également un rôle dans la promotion de marques souscieuses de l’environnement. L’organisation a ainsi créé un guide pour leur aider à adopter un comportement plus durable : “Star Charter”.
Selon Flavia Micilotta, responsable du secteur « Luxury Goods & Cosmetics » au sein de Vigeo, l’agence de notation sociale et environnementale, le packaging et l’éco-conception sont les critères pris en compte dans l’impact environnemental : « concernant les produits cosmétiques, le plus important réside dans l’évaluation des ingrédients utilisés à travers leur impact sanitaire et la transparence des entreprises sur les substances qu’elles utilisent ».
Avec ce rapport Deeper Luxury, WWF met en avant les nouvelles attentes des consommateurs, qui souhaitent les marques une attitude éco-responsable. D’après WWF, cette constatation ne se confine pas à un continent : il émerge une vague de conscience qui affecte également le comportement des consommateurs en Asie, en Amérique Latine, et même en Chine, principalement issus des classes moyennes.
Source: La lettre de l’économie responsable (Novethic)