Le blog de l'éco-conception

L'éco-conception, une démarche de progrès continu

Communication responsable ou l’éco-communication : une nécessité? mercredi, 29, septembre, 2010

Le discours environnemental souffre-t-il de Greenwashing? La surcommunication peut dans certains cas sérieusement décrédibiliser la cause environnementale. Publicité, slogans et messages écolos de toute sorte crée une confusion chez le public submergé par l’information, ayant pour effet de le freiner plutôt que de le mobiliser.

Cette tendance nous invite à revoir les méthodes de communication sur l’engagement environnemental. Ce post vous propose de revoir la définition de la communication responsable, d’en connaître ses acteurs, la perception des entreprises et l’évolution prochaine des actions de communication.

La communication responsable : Définitions

La rencontre d’étudiants et de professionnels lors de la journée de l’Observatoire régional de la communication des organisations a été l’occasion de redéfinir la communication responsable au travers de l’enquête « la communication responsable : phénomène de mode ou nécessité » ?

1. En externe : le développement durable

Communiquer responsable c’est faire en sorte de s’adresser à ses différents publics en réduisant au maximum l’impact des actions de communication sur l’environnement et la société.

2. Au sein de l’entreprise : l’entreprise citoyenne

Impliquer le salarié pour le respect de l’environnement c’est lui témoigner de la confiance et de la reconnaissance. Cela a un impact positif qui contribue à la productivité et assure la cohésion entre les salariés engagés.

3. Le métier de communicant

La communication responsable est indissociable de l’éthique personnelle, c’est une pratique implicite, qui sensibilise le public et a un effet pédagogique. Ainsi, Le communicant impose :

  • une éthique,
  • un haut niveau d’intégrité personnelle,
  • un code de valeurs.

4. Les tendances actuelles

Tendance classique = promotion des atouts et impasse sur les défauts
Tendance responsable = promotion des atouts en avertissant des risques
Tendance trompeuse = le « greenwashing »

Les acteurs de la communication responsables

A l’initiative d’une communication durable, on retrouve l’ADEME et l’UDA, porteuses de valeurs responsables, qui invitent les entreprises à s’engager dans une démarche plus éco-responsable.

L’ADEME a récemment lancé son site Internet dédié à l’éco-communication, un moyen plus interactif pour s’informer avec des exemples concrets et qui complète son guide sur la communication responsable.

Ainsi, selon l’ADEME :
Eco-communiquer, c’est réduire les impacts sur  l’environnement des métiers de la communication et concevoir des messages éco-responsables en analysant les impacts des actions de communication (campagnes, de publications, ou d’organisation d’événements) sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie :

  • consommation de ressources naturelles (énergie, papiers, emballages…),
  • utilisation de produits dangereux (encres, solvants…),
  • production de déchets,
  • pollutions liées aux transports, etc.

L’éco-communication permet aussi :

  • Des bénéfices en terme d’image : Eco-communiquer, c’est être éco-responsable avec un double bénéfice : image d’entreprise et sensibilisation à la protection de l’environnement.
  • Réduire les impacts des outils de communication : Les principes de l’éco-communication permettent d’anticiper les impacts environnementaux et ainsi de pouvoir les réduire en amont.
  • Réduire les coûts : Les économies d’énergie et de matières premières, les plans de mobilité qui privilégient les transports en commun plutôt que les taxis, le recyclage du papier, le bon usage des imprimantes, l’achat de produits mieux adaptés, la substitution de certains déplacements par de la visioconférence, etc. permettent de réduire les dépenses.
  • D’être innovant : Par exemple, le numérique permet des réductions de coûts d’édition et d’impression. De même, le web 2.0, en facilitant les échanges de l’entreprise avec son personnel, ses fournisseurs, clients et collaborateurs, peut être vecteur d’innovation pour la communication d’entreprise au travers les blogs et réseaux sociaux.


De son côté l’UDA a davantage la vocation de fédérer les acteurs engagés ou souhaitant entamer une démarche de communication responsable, et d’amener ses adhérents à un même niveau de sensibilisation par des actions d’information/formation :

  • L’élaboration de la Charte d’engagements des annonceurs pour une communication responsable;
  • La publication du guide réalisé par Ethicity avec le soutien de l’ADEME, « Clés pour une communication responsable », qui passe en revue les étapes majeures de la communication responsable et propose 6 fiches process détaillées;
  • La signature de la charte « pour promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à la santé dans les programmes et les publicités diffusés à la télévision »;
  • La participation à des « comop » (comités opérationnels) issus du Grenelle de l’environnement, aux travaux de l’Afnor sur l’affichage environnemental, à la réforme de la régulation publicitaire;
  • La participation à la signature avec le Meeddat de la Charte pour une publicité éco-responsable, à la mise en place d’EcoFolio, à la création de l’Observatoire de la communication et du marketing responsables avec l’ACIDD (Association communication et information pour le développement durable), le Syntec Conseil en relations publiques et l’AACC (Association des agences-conseils en communication)…



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Biodiversité : des français sceptiques, malgré des initiatives vendredi, 17, septembre, 2010

Cette année 2010, l’« année internationale de la biodiversité », est marquée par de nombreuses initiatives réalisées en vue d’impliquer davantage les entreprises dans la protection et la préservation de la biodiversité :
programme des Radios Francophones Publiques commun aux auditeurs de chacun de leurs pays consacré à la biodiversité, concours « Capitale française de la biodiversité » de Natureparif, les atlas de la biodiversité, concours « Ecologie » de Lafuma-WWF, tenue de football de Puma pour la protection des gorilles ou des éléphants en Afrique, Initiative Acres pour l’Amérique de Walmart, objectif empreinte écologique en eau neutre d’ici 2020 de Coca Cola, etc.

Et pourtant, la biodiversité semble mal se porter en France. Les relations et interactions des milieux naturels avec les organismes vivants subissent en effet les impacts de production des entreprises et 81 % des Français considèrent cet impact comme négatif voire très négatif, d’après le sondage publié jeudi 16 septembre 2010 par l’IFOP pour le compte de l’ONG WWF-France.

D’après ce sondage, réalisé auprès d’un échantillon de 1 011 personnes :

  • Parmi les cadres supérieurs, traditionnellement plus sensibles à la problématique environnementale, le pourcentage de perception négative des activités économiques atteint même 89 %.
  • L’industrie est considérée comme l’activité la plus impactante sur la nature, avec la chimie, « secteur qui polarise le plus les craintes, car l’opinion fait clairement le lien entre les pollutions chimiques et les risques pour la santé« , l’agriculture et le transport routier.
  • L’industrie du bois est en revanche moins évoquée par l’opinion, malgré la disparition à 40% des forêts mondiales au cours des 300 dernières années, ainsi que le BTP.


Le WWF, acteur de sensibilisation

WWF, commanditaire du sondage, ne s’étonne pas des résultats. « La biodiversité est un sujet neuf pour les entreprises. Nous avons réussi à les sensibiliser au changement climatique, mais nous n’avons pas encore réussi à les convaincre que sauvegarder la nature est un enjeu vital », constate Serge Orru, son directeur général.

Avec sa nouvelle étude « Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité », le WWF souhaite fournir aux entreprises un outil concret afin de les sensibiliser sur leur impact et leur responsabilité en matière de biodiversité.
L’étude vise à à leur faire prendre conscience les entreprises de leur rôle et à les orienter vers plus d’éco-responsabilité, en montrant leurs interactions avec la biodiversité, les risques causés par leur activité.
Opportunités règlementaire, réputationnelles, participation à la création de certifications responsables, etc. sont des leviers d’actions que les entreprises peuvent activer pour préserver la biodiversité, et qui sont également expliquées dans l’étude.


Communication ou Greenwashing?

Concernant les politiques de communication sur les actions que les entreprises mènent en matière de protection de la biodiversité, 67% des Français ne sont pas convaincus de leur sincérité, y voyant plutôt un prétexte pour communiquer.

Il s’agit donc encore de greenwashing (voire notre article Le Greenwashing), un phénomène latent, durable, qui croît, et surtout qui contribue à augmenter le scepticisme des consommateurs.

D’après l’étude sur la RSE de la société Risc International, 70% des personnes interrogées n’ont aucune confiance dans les marques et seuls 12% se sentent influencés par la communication et le marketing des marques ; ils sont 8% aux Etats-Unis, 5% en Allemagne.


De fortes attentes exprimées

Avec 91% des Français estimant que les entreprises peuvent jouer un rôle important dans les années à venir, il serait temps pour les entreprises de s’intéresser à la biodiversité et de s’inspirer de l’étude du WWF.

A l’échelle internationale, le rapport « L’économie des écosystèmes et de la biodiversité des entreprises», du PNUE, publié à l’occasion du Premier Symposium mondial sur « l’entreprise la biodiversité » à Londres, montre que dans les pays en développement riches en biodiversité les chefs d’entreprises s’inquiètent de la disparition progressive du « capital naturel » de leur pays.
En Amérique latine, plus de 50% des PDG considèrent que l’appauvrissement de la biodiversité est une menace pour le développement et la croissance de leurs sociétés.

Les PDG sont 45% à partager ce sentiment en Afrique, et seulement 20% en Europe de l’Ouest.

Sources : Orsérie, UNEP, WWF-France – Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité (Septembre 2010), Baromètre Entreprise et biodiversité (IFOP), Le blog du Marketing Durable

 

L’éco-conception et la cosmétique lundi, 31, Mai, 2010

Des tendances à l’éco-conception

Selon le guide RSE et initiative durable dans l’industrie de la beauté 2010 publié par Organic Monitor, l’emballage, dont l’impact environnemental est élevé, est l’un des principaux axe d’amélioration des entreprises en termes de réduction d’emballages, de revalorisation, de réduction du poids, ou de nouveaux matériaux d’emballage tels que les biopolymères et les bambous.

Ce rapport montre que « les entreprises de cosmétiques naturels et biologiques sont celles qui ouvrent la voie en matière de RSE et de développement durable »

D’autre part, une enquête réalisée par EskoArtwork, Adobe et l’International Packaging Institute (IPI) en 2009 révèle que les motivations-clés pour le développement d’emballages durables sont :

  • la demande des consommateurs (70%),
  • les réglementations et la législation (64%),
  • les exigences des distributeurs,

84% pensent que les « contraintes environnementales et sociologiques entraîneront des « changements significatives » (63%) ou « de nouvelles orientations incontournables » (21%).

Par ailleurs, PCD 2010 marque LE rendez-vous des experts des conditionnements Parfums et Cosmétiques. Il s’agit de la 6ème édition de PCD (Parfums, Cosmétiques & Design) dédié à l’innovation packaging. Plus de 1.200 représentants de marques internationales leaders et fournisseurs d’emballages se sont réunis en janvier 2010 autour des derniers développements en termes d’innovations et de développement durable.

Ces tendances en faveur de l’éco-conception marquent une évolution du secteur des cosmétiques : de plus en plus d’entreprises intègrent la dimension environnementale dans leur stratégie.

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L’éco-conception dans le textile vendredi, 9, avril, 2010

Premier déchet à avoir été collecté pour être réutilisé, le textile usagé a d’abord fait l’objet de partenariats entre les entreprises de recyclage et des associations caritatives. Avec nos sociétés de consommation, les textiles ont soulevé de nouvelles problématiques de recyclage et de gestion des déchets.

Des entreprises font ainsi le pari de produire des vêtements éco-conçus et développent des partenariats avec des opérateurs de tri. Un éco-organisme a même vu le jour pour pérenniser la filière des textiles en fin de vie et des déchets issus de ces produits et développer la collecte sélective.

Les entreprises produisent des vêtements éco-conçus

    L’utilisation du bambou

Rsksocks fabrique au Portugal des chaussettes et même des chaussettes de téléphone portable Ipod à partir de coton recyclé, limitant ainsi leur impact CO2 et réalise ses emballages et présentoirs en matières recyclées. Plusieurs gammes sont proposées :

  • coton 100% recyclé,
  • bambou, une matière naturelle caractérisée par un aspect doux et soyeux avec une capacité d’absorption des vertus antibactériennes et hypoallergéniques,
  • classique,
  • sport,
  • sécurité,

Dans le cadre d’un programme de R&D soutenu par l’ADEME, l’entreprise Kindy a développé la gamme de chaussettes éco-conçues « Naturaïa », à base de fibres de bambou, de coton biologique, et produite avec des couleurs obtenues par des processus naturels. Il s’agit des produits de la marque qui se développent le plus vite et représentent après quelques mois de lancement 6% du chiffre d’affaire de l’entreprise, permettant ainsi à Kindy de maintenir une partie de la fabrication des chaussettes en France.

Pour ses gammes de vêtements, Raidlight, entreprise spécialisée dans la fabrication de matériel et d’équipement pour sport outdoor, a choisi de mettre en avant la technicité pour le sport avant le « bio » avec également la fibre de bambou ou du polyester recyclé dans sa production. La fibre de bambou possède les mêmes caractéristiques de base qu’un polyester classique, comme la respirabilité, l’évacuation, et apporte des avantages supplémentaires (naturellement anti-bactérienne, protection UV…).

Raidlight a également misé sur une démarche vers l’éco-responsabilité en orientant ses axes de développement sur des solutions polluant moins pour les organisateurs de randonnée ou de trail en adaptant ses produits pour tracer des parcours sans matière plastique par exemple ou pour ne plus utiliser de gobelets aux ravitaillements. Son sac ventral, trophée « Coup de cœur » de l’Innovation Bref Rhône-Alpes et sa « Plate-forme web 2.0 » ont d’ailleurs été récompensés respectivement d’un janus de l’industrie en 2008 et d’un janus mention « Eco-design » en 2009.

    Une démarche innovante et transparente

De son côté, Patagonia propose une collection utilisant du polyester recyclé provenant des bouteilles plastiques, ce que peu de marques utilisent pour leurs polaires en raison de son coût. Son partenariat avec Polartec®, leader mondial dans la conception et la fabrication de tissus techniques a permis à la marque Patagonia de recylcer 92 millions de bouteilles plastiques PET, économisant ainsi « l’équivalent d’un baril de pétrole (168 litres) » pour la fabrication de 150 pulls (3700 bouteilles recyclées).

Pour l’éco-conception, « plus de 70% des produits des produits sont élaborés à base de fibres écologiques, coton bio, polyester recyclé, laine traitée sans chlore ou chanvre« , selon Isabelle Susini, responsable environnement chez Patagonia.

Son site web propose par ailleurs de pouvoir connaître l’empreinte écologique de ses vêtements avec la distance parcourue, les déchets générés, les émissions de CO2, le trajet des matières premières, l’assemblage final du produit et sa distribution.

    L’éco-conception plutôt pour les textiles sportifs ?

Composé de déchets (cuir, mousse, caoutchouc…) provenant de ses propres usines ou du programme de récupération des chaussures usagées, le « Nike Grind » matériau est utilisé dans le programme Nike Reuse-A-Shoe de la marque Nike pour faire des terrains de sport, des aires de jeux et même des nouveaux produits comme des chaussures et des vêtements, comme les baskets Nike Trash Talk, livrées dans une boîte en carton 100% recyclé. Plus de 24 millions de paires de chaussure ont ainsi déjà été recyclées. La marque a lancé un programme d’Eco-Design « Nike Considered » qui devra s’appliquer à l’ensemble de la collection Nike d’ici 2011. La Nike Air Jordan XX3 s’inscrit déjà dans ce programme visant à diminuer les déchets lors de la production mais aussi à utiliser des éco-matériaux.

Quant à Lafuma, les initiatives d’éco-conception sont multipliées (voir notre article L’exemple de Lafuma) pour consommer moins de matières, moins d’énergie, moins de déchets pour fabriquer des produits plus durables, plus polyvalents, plus sûrs et plus confortables, améliorant ainsi conjointement la productivité et le développement social. Lafuma utilise ainsi de plus en plus la polaire recyclée qui aujourd’hui correspond à 50% de son marché. Il s’agit d’un produit éco-conçu emblématique pour la marque qui a fait l’objet d’une opération de recyclage en partenariat avec Go Sport : en rapportant une polaire usagée dans un magasin Go Sport, un bon de 5€ était offert pour l’achat de la polaire « Green » Lafuma, en matière recyclée et la polaire usagée offerte aux plus démunis ou entièrement recyclée par Ecotextile, un specialiste du recyclage textile. La veste de protection pour la pluie est un autre produit textile Lafuma éco-conçu réalisé en membrane polyester recyclé, avec un tissu extérieur et une doublure en polyester recyclé. Ce produit présente le même niveau de performance en termes d’imperméabilité et le même prix qu’un produit non éco-conçu équivalent sur le marché.

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L’assurance : une démarche d’éco-conception portée sur la sensibilisation vendredi, 19, mars, 2010

Pour les assureurs, communiquer sur leurs actions de développement durable est une bonne action de valoriser leur image. Leur champs d’action reste néanmoins de l’ordre de la sensibilisation auprès du grand public ou en interne. La réduction de la consommation de papier, la réalisation d’un plan carbone ou le suivi d’une politique d’achats responsable sont des actions devenues monnaie courante.

Des actions en interne :

    En termes d’éco-conception, on peut souligner les actions de sensibilisation auprès du personnel par la diffusion de bonnes pratiques via des lettres internes ou les intranets, des propositions d’offres pour favoriser les changements de comportements au quotidien, ou mieux avec des correspondants RSE incitant leurs collègues à adopter des comportements plus respecteux de l’environnement et des formations.

  • Ainsi, le Crédit Agricole assurances a mis à la disposition de chacune de ses compagnies un responsable RSE et compte une quarantaine de corrspondants. De leur côté, Axa et CNP Assurances impliquent leurs salariés en conditionnant une partie de leur intéressement à la réduction de leur consommation de papier.
  • MMA et la MAIF sortent du lot puisqu’ells vont au delà de la sensibilisation de ses employés, en agissant directement sur les déplacements de leurs salariés. MMA organise des formations à l’éco-conduite pour ses collaborateurs « grands rouleurs », tandis que la MAIF propose une garantie dommages corporels sans surprime pour les sociétaires qui co-voiturent et collabore même avec l’agglomération de Niort pour mettre en place des lignes de bus supplémentaires.
  • L’entreprise Swiss Re, quant à elle, propose un programme de subvention pour ses employés désireux d’investir dans l’achat de véhicule hybride ou dans l’équipement de panneaux solaires pour leur maison.

 

En dommages, nouvelles tendances de consommation:

    Pour les particuliers, l’assurance s’adapte aux modes de construire et d’habiter, qui restent encore du domaine de niche :

  • Euresa, par exemple, incite à promouvoir l’utilisation d’éco-matériaux dans le cadre de réparations consécutives à un sinistre.
  • La Maif propose un Bilan éco-travaux avec un diagnostique gratuit proposé aux sociétaires victimes d’un sinistre pour identifier les travaux d’amélioration du logement afin de le rendre plus sûr, écologique et économique.
  • Chez la Macif, une offre de crédit bonifié est disponible pour les sociétaires qui souhaitent acquérir des dispositifs d’économie d’énergie éligibles au crédit d’impôt
  • La Maaf mise sur le bonus : 40€ offerts pour les propiétaires qui font réaliser un diagnostique de performance énergétique et un Pur Bonus pour ceux qui équipent leur maison de systèmes limitant la facture énergétique.

    Pour les entreprises, les approches des assureurs sont différentes :

  • Matmut encourage ses garages agréés à réparer les pièces plutôt qu’à les remplacer et les sensibilise à revaloriser des déchets.
  •  Axa dispose d’une offre Green Miles promouvant l’éco-conduite et récompensant les flottes de véhicules d’entreprise qui baissent leur consommation de carburant.

Source : L’argus de l’assurance