Le blog de l'éco-conception

L'éco-conception, une démarche de progrès continu

Après l’empreinte carbone, l’empreinte en eau lundi, 15, novembre, 2010

La notion d’empreinte en eau (ou « Water Footprint », « empreinte hydrique » ) est apparue dans les années 1990 pour évaluer l’eau utilisée pour la production de nourriture et des biens consommés. Ainsi, l’empreinte en eau d’un produit, bien ou service correspond au volume d’eau utilisée à tous les stades de sa chaîne de production.

Il faut par exemple 15 500 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, 3000 litres pour un kilo de riz, 2700 litres pour un t-shirt en coton et 140 litres pour une tasse de café!

blog de l'eco-conception - empreinte en eau

La plupart des procédés industriels ont été conçus sans tenir compte de la nécessité d’économiser l’eau, et parmi les secteurs qui utilisent le plus d’eau, on trouve l’agriculture irriguée et les usages domestiques ou les loisirs. Le secteur de l’énergie en particulier consomme d’énormes quantités d’eau.

Or, la raréfaction d’eau potable et la pollution des ressources en eau douce nous montrent l’existence d’un lien direct entre les activités humaines et l’état des systèmes d’eau douce.

Un indicateur de l’empreinte en eau

Comment améliorer la gestion de l’eau au cours du processus de production?

C’est la question, à laquelle le Réseau Empreinte Hydrique (Water Footprint Network), lancé par des chercheurs hollandais? tente de répondre avec ses travaux de recherche sur un indicateur de mesure du volume d’eau douce nécessaire à la production de biens et de services.

Si la méthode de calcul rappelle celle de l’empreinte carbone, qui permet de mesurer la quantité de CO2 émise dans l’atmosphère lors de la production (exemple : L’indice Carbone De Casino), l’empreinte hydrique doit être évaluée au cas par cas et prendre en compte les conditions hydrologiques de chaque bassin.

L’eau douce est en effet une ressource, qui intervient sous plusieurs formes, dans différents contextes et à différentes étapes des processus de production. C’est une ressource renouvelable qui obéit à un cycle lié aux phénomènes d’évaporation, de précipitation, de ruissellement et d’infiltration.

Toutes les utilisations de l’eau ne sont donc pas équivalentes et ne peuvent pas être mises en comparaison sur le même plan. L’empreinte eau peut se calculer soit du point de vue du producteur (c’est l’empreinte eau de production), soit du point de vue du consommateur (c’est l’empreinte eau de consommation).

Des jeans plus verts

Pour les jeans Levi’s, les efforts sont portés sur la recherche d’une fabrication moins consommatrice d’eau.

En 2007, le groupe en effet a réalisé une analyse du cycle de vie du modèle de jean 501, dont les résultats ont montré que le principal impact environnemental s’avère être la culture du coton, consommatrice en eau et en pesticides.

L’impact est de plus amplifié par les cycles de lavage chez les consommateurs, une fois les pantalons achetés, responsables à 58% de la consommation d’énergie liée aux jeans.

Suite à cet ACV, le groupe américain décidé d’introduire de nouvelles étiquettes qui recommandent aux consommateurs de laver leurs jeans de préférence dans une eau froide, et de les sécher à l’air libre. Levi’s s’est également allié à d’autres firmes textiles et à des enseignes de magasin pour créer la Better Cotton Initiative, qui aide les producteurs à appliquer des techniques plus respectueuses de l’environnement.

blog de l'eco-conception - Levis WaterlessAfin d’économiser l’eau dans son processus de fabrication, la marque a dernièrement lancé une nouvelle ligne de jeans baptisée Water<less Jeans qui économise entre 28 à 96% d’eau utilisée, par rapport aux jeans classiques, lavés une dizaine de fois et utilisant 42 litres par paire. Les designers ont en effet trouvé la solution en ajoutant des pierres dans la machine à laver sans eau lors des cycles de lavages et en réduisant aussi le nombre de ces cycles de lavage (3 à 10 cycles en moyenne sur un modèle classique).

Ainsi, les 1,5 millions de jeans labellisé Water<less qui seront commercialisés au printemps 2011 auront économisé pas moins de 16 millions de litres d’eau. Le principe devrait être appliqué à d’autres usines de manière significative pour la collection automne 2011.

Sur le même sujet, en France, l’ADEME a réalisé en 2006 l’éco-profil d’un pantalon en jean, indiquant comment calculer et mesurer les impacts environnementaux du jean.

blog de l'eco-conception - Ecoprofil jean

Les initiatives en cours et prochaines

L’initiative publique « Carbon Disclosure Project », destinée à encourager les grandes entreprises multinationales à dévoiler leur « bilan carbone » a annoncé en novembre 2009 le lancement d’une initiative similaire pour l’empreinte hydrique : l’initiative « water disclosure ».

De son côté, l’ISO étudie la possibilité d’une nouvelle norme pour définir un système de mesure de l’empreinte eau qui soit harmonisé sur le plan international.

Sources : le centre de recherche de l’Europe, Partage des eaux, La revue des Œnologues, Greenunivers, Greenetvert, CDP Water disclosure, Connaître l’empreinte de l’eau (WWF)

 

Compensation carbone : Entre éco-responsabilité et échappatoire lundi, 25, octobre, 2010

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La Compensation carbone

Une entreprise, une administration ou même un individu a la possibilité de « compenser » volontairement les émissions de gaz à effet de serre générées par son activité par :

  • le financement de projets, dont la finalité est la réduction à la source de ses propres émissions de CO2,
  • l’achat de « crédits carbones » de sa quantité de CO2 émise auprès d’un tiers.

C’est, dans une logique de neutralité carbone ou de « pollueur-payeur », un moyen de lutter contre le réchauffement climatique. Et au-delà de la dimension volontaire, la compensation carbone permet de :

  • quantifier l’impact d’une activité en termes d’émissions de CO2
  • d’identifier sur quel type d’activité les efforts de réduction d’émissions sont à déployer.

Le programme Action Carbone

Action carbone

Cette notion de compensation carbone a été popularisée avec Action Carbone, un programme lancé par l’ADEME et l’association GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, qui vise à inciter les entreprises, les collectivités, les institutions comme les particuliers à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à compenser les émissions restantes.

Action Carbone propose de calculer les émissions de gaz à effet de serre induites par ces activités par le biais de la méthode Bilan Carbone® développée par l’ADEME. À partir du diagnostic formulé, les entreprises, collectivités et institutions peuvent financer les actions qui permettront de diminuer et de compenser leurs émissions.

Pour les particuliers, quant à eux, Action Carbone a mis en place un calculateur en ligne pour évaluer leurs émissions. Ils peuvent ensuite compenser leurs déplacements en avion, en voiture et les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs consommations d’énergie à la maison.

Pour aller plus loin, l’ADEME a aussi élaboré La Charte des opérateurs de la compensation, dont Action Carbone est signataire, et invite également à adhérer au club des entreprises et organismes qui compensent sur son portail www.compensationco2.fr.

Les projets de compensation carbone dans les pays du Sud

La compensation carbone peut aussi prendre la forme d’un engagement de « solidarité climatique » qui consiste pour les pays du Nord en achat de crédits carbone permettant de financer dans les pays du Sud des projets de réduction de gaz à effet de serre, ou de « séquestration de CO2 » permettant d’absorber le CO2 atmosphérique, grâce aux forêts qui sont des puits de carbone capturant le CO2 et le transformant en matière organique par photosynthèse.

Au Chili, Action Carbone soutient l’Office National des Forêts pour que soient boisés 200 hectares de pâturages appartenant à des communautés indigènes Mapuche, ce qui devrait permettre, sur 30 ans, de capturer 60 000 tonnes de CO2.

Au Cambodge, Action Carbone a financé la diffusion des foyers de cuisson dits « améliorés » auprès de la population, de manière à économiser du bois issu de forêts primaires. Ce projet permet d’éviter l’émission d’environ 100 000 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.

En Indonésie, Carbon Conservation et Asian Pulp & Paper lancent la réserve de carbone de Kampar, premier projet mondial jamais financé sur fonds privés de conversion d’une plantation d’arbres pour pâte à papier en réserve de carbone. Ce projet fait ainsi de Carbon Conservation le pionnier de la commercialisation de compensation carbone par la reforestation.

Des compensations prennent aussi la forme de programmes de RSE. Puma, par exemple Puma finance des projets en Afrique pour préserver la biodiversité.

(more…)

 

Biodiversité : des français sceptiques, malgré des initiatives vendredi, 17, septembre, 2010

Cette année 2010, l’« année internationale de la biodiversité », est marquée par de nombreuses initiatives réalisées en vue d’impliquer davantage les entreprises dans la protection et la préservation de la biodiversité :
programme des Radios Francophones Publiques commun aux auditeurs de chacun de leurs pays consacré à la biodiversité, concours « Capitale française de la biodiversité » de Natureparif, les atlas de la biodiversité, concours « Ecologie » de Lafuma-WWF, tenue de football de Puma pour la protection des gorilles ou des éléphants en Afrique, Initiative Acres pour l’Amérique de Walmart, objectif empreinte écologique en eau neutre d’ici 2020 de Coca Cola, etc.

Et pourtant, la biodiversité semble mal se porter en France. Les relations et interactions des milieux naturels avec les organismes vivants subissent en effet les impacts de production des entreprises et 81 % des Français considèrent cet impact comme négatif voire très négatif, d’après le sondage publié jeudi 16 septembre 2010 par l’IFOP pour le compte de l’ONG WWF-France.

D’après ce sondage, réalisé auprès d’un échantillon de 1 011 personnes :

  • Parmi les cadres supérieurs, traditionnellement plus sensibles à la problématique environnementale, le pourcentage de perception négative des activités économiques atteint même 89 %.
  • L’industrie est considérée comme l’activité la plus impactante sur la nature, avec la chimie, « secteur qui polarise le plus les craintes, car l’opinion fait clairement le lien entre les pollutions chimiques et les risques pour la santé« , l’agriculture et le transport routier.
  • L’industrie du bois est en revanche moins évoquée par l’opinion, malgré la disparition à 40% des forêts mondiales au cours des 300 dernières années, ainsi que le BTP.


Le WWF, acteur de sensibilisation

WWF, commanditaire du sondage, ne s’étonne pas des résultats. « La biodiversité est un sujet neuf pour les entreprises. Nous avons réussi à les sensibiliser au changement climatique, mais nous n’avons pas encore réussi à les convaincre que sauvegarder la nature est un enjeu vital », constate Serge Orru, son directeur général.

Avec sa nouvelle étude « Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité », le WWF souhaite fournir aux entreprises un outil concret afin de les sensibiliser sur leur impact et leur responsabilité en matière de biodiversité.
L’étude vise à à leur faire prendre conscience les entreprises de leur rôle et à les orienter vers plus d’éco-responsabilité, en montrant leurs interactions avec la biodiversité, les risques causés par leur activité.
Opportunités règlementaire, réputationnelles, participation à la création de certifications responsables, etc. sont des leviers d’actions que les entreprises peuvent activer pour préserver la biodiversité, et qui sont également expliquées dans l’étude.


Communication ou Greenwashing?

Concernant les politiques de communication sur les actions que les entreprises mènent en matière de protection de la biodiversité, 67% des Français ne sont pas convaincus de leur sincérité, y voyant plutôt un prétexte pour communiquer.

Il s’agit donc encore de greenwashing (voire notre article Le Greenwashing), un phénomène latent, durable, qui croît, et surtout qui contribue à augmenter le scepticisme des consommateurs.

D’après l’étude sur la RSE de la société Risc International, 70% des personnes interrogées n’ont aucune confiance dans les marques et seuls 12% se sentent influencés par la communication et le marketing des marques ; ils sont 8% aux Etats-Unis, 5% en Allemagne.


De fortes attentes exprimées

Avec 91% des Français estimant que les entreprises peuvent jouer un rôle important dans les années à venir, il serait temps pour les entreprises de s’intéresser à la biodiversité et de s’inspirer de l’étude du WWF.

A l’échelle internationale, le rapport « L’économie des écosystèmes et de la biodiversité des entreprises», du PNUE, publié à l’occasion du Premier Symposium mondial sur « l’entreprise la biodiversité » à Londres, montre que dans les pays en développement riches en biodiversité les chefs d’entreprises s’inquiètent de la disparition progressive du « capital naturel » de leur pays.
En Amérique latine, plus de 50% des PDG considèrent que l’appauvrissement de la biodiversité est une menace pour le développement et la croissance de leurs sociétés.

Les PDG sont 45% à partager ce sentiment en Afrique, et seulement 20% en Europe de l’Ouest.

Sources : Orsérie, UNEP, WWF-France – Les entreprises face à l’érosion de la biodiversité (Septembre 2010), Baromètre Entreprise et biodiversité (IFOP), Le blog du Marketing Durable

 

Recyclage des téléphones mobiles mardi, 31, août, 2010

D’après l’analyse de cycle de vie d’un téléphone portable, c’est la phase d’utilisation après celle de la fabrication (voir notre article L’analyse Du Cycle De Vie Pour Calculer L’empreinte Écologique Des Téléphones Portables), la plus impactante sur l’environnement.

Recycler son téléphone permet de prolonger sa durée de vie, et ainsi de limiter les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et d’économiser les ressources.

Or, en moyenne :

  • Les Français renouvellent leur téléphone tous les 12 à 18 mois : nous sommes près de 20 millions à changer de téléphone portable.
  • On estime qu’il y a 4 téléphones inutilisés par foyer (et près de 100 millions de téléphones mobiles au niveau mondial, d’après une étude de Deloitte) : 40 % d’entre nous le rangent au fond d’un tiroir
  • Entre 7% et 10% de téléphones seulement sont recyclés.

A titre d’exemple, il suffit de deux batteries pour polluer l’équivalent d’une piscine olympique. Autre chiffre marquant, si les 20 millions de téléphones renouvelés chaque année en France étaient réutilisés, c’est 56 millions de litres de pétrole qui seraient économisés.

Sensbiliser les consommateurs au recyclage

Outre les journées de recyclage des téléphones mobiles, organisées par Orange avec WWF et Emmaüs International, ou le service de recyclage de mobiles de Bouygues Telecom, il existe un autre moyen d’allier écologie avec économie.


Fonebak est un service qui se propose de recycler les anciens téléphones mobiles et de reverser une somme d’argent en fonction du modèle et de l’état de celui-ci.
Via son site Internet, Fonebak permet à l’utilisateur de consulter en temps réel la valeur de reprise et ensuite d’envoyer son mobile, qui sera soit démantelé afin d’en extraire les composants toxiques, soit réparé et remis à neuf pour être revendu sur le marché de l’occasion dans les pays émergents.

Un recyclage responsable

Avec une triple certification (ISO 2001, ISO 9001, EMAS), Fonebak participe en tant qu’acteur majeur de la filière des DEEE en assurant le recyclage des déchets toxiques. Au-delà de ce service, Fonebak a en plus une démarche éco-responsable puisque :

  • L’entreprise a noué des partenariats avec des organismes spécialisés (réseau Envie, ateliers protégés…), afin de favoriser l’insertion de personnes en difficulté sur le territoire. Fonebak a ainsi créé plus de 30 emplois sur la France.
  • Un partenariat avec le Téléthon permet d’organiser chaque année une collecte au profit de l’Association Française contre les Myopathies (AFM).
  • L’utilisateur peut planter des arbres grâce au programme de plantation d’arbres (différentes espèces d’Acacias ) au Niger en partenariat avec Tree-Nation.

A noter que d’autres sites proposent également cette formule (Greenzer).

Sources : Dossier de Presse 2010 Fonebak, Greenzer, Orange, GreenIT, Services Mobiles

 

Carbone neutre, biodiversité et éco-emballages chez Puma lundi, 28, juin, 2010

Suite à l’appel lancé par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) afin de réduire les déplacements internationaux des équipes lors de la coupe du monde 2010, la marque sportive Puma a annoncé lors de la conférence « Business for the Environment Summit » (B4E) à Séoul, qu’elle compenserait les émissions mondiales de CO2 de ses 7 équipes nationales sponsorisées.

En effet, Puma affiche une volonté éco-responsable en intégrant le développement durable dans le fonctionnement de l’entreprise et dans son cycle de production, avec pour objectifs de :

  • réduire sa consommation d’eau et d’énergie,
  • réduire ses déchets et ses émissions de CO2 de 25 % d’ici à 2015 ;
  • compenser la quantité d’émissions de CO2.

A cette fin, l’entreprise a demandé à ses bureaux, magasins et entrepôts locaux d’utiliser des sources d’énergie électrique renouvelables afin de s’aligner avec le siège « PUMAVision » en Allemagne. Les émissions du siège sont en effet compensées par un soutien actif à un parc éolien basé en Turquie, faisant du siège de la marque le premier siège social neutre en carbone de l’industrie du Sportlifestyle et des articles de sport.

    Objectif Carbone neutre

L’ensemble des émissions carbones des équipes sponsorisées par Puma correspond aux émissions de CO2 d’un total de 336 joueurs et officiels. Parmi les équipes PUMA qualifiées pour la Coupe du Monde, on retrouve l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Italie, la Suisse et l’Uruguay.

Par cet engagement fort, Puma souhaite devenir « la première société neutre en carbone de l’industrie du Sportlifestyle », en finançant des projets en Afrique pour préserver la biodiversité.

S’inscrivant dans le cadre des programmes de RSE de la marque, ces projets de compensation destinés à l’Afrique sont audités par une société de conseil pour contrôler leur conformité aux normes de qualité internationales comme le Mécanisme de développement propre (MDP), le Gold Standard et le Voluntary Emission Reduction Standard.

    Un programme avec le PNUE en faveur de la biodiversité

Dans le cadre de l’année internationale de la biodiversité 2010, le partenariat de la marque avec  le PNUE «Play for Life» vise à sensibiliser les amateurs de football sur l’importance de la conservation des habitats et des espèces au travers de diverses compétitions de football, dont la Coupe d’Afrique des nations, ou les matches amicaux préparatoires à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

Ainsi, l’Africa Unity Kit, premier maillot de football conçu pour être porté par les 12 pays d’Afrique que PUMA sponsorise, est le principal outil de collecte de fonds pour préserver la biodiversité exceptionnelle de l’Afrique et protéger la vie végétale et animale, et en particulier les espèces menacées sur le continent tels que les lions, les éléphants, les gorilles et les renards du désert.

A côté de l’Africa Unity Kit, Puma a également lancé les tee-shirts PUMA Unity, les lacets de chaussures de collection fabriqués par l’artiste de renomée Kehinde Wiley, dont le label jaune « vie » de PUMA permet aux consommateurs d’identifier les produits bénéficiant des projets soutenus par PUMAVision.

    Des éco-emballages recyclables

Puma agit également à la source, en abandonnant le PVC dans ses fabrications, lui valant une reconnaissance auprès de Greenpeace, mais aussi en innovant ses produits, notamment avec son Clever Little Bag, qui permet de :

  • réduire de 65% la consommation de papier
  • économiser 192 tonnes de plastique
  • consommer 500 000 litres de carburant de moins pour le transport et l’acheminement des produits.

Généralisé à toutes les ventes de chaussures Puma en 2011, le Clever Little Bag est un emballage à chaussures imaginé par Yves Béhar, éco-designer, pour Puma. Il s’agit d’une une boîte avec une structure en carton et une pochette en polymère recyclé, réutilisable pour d’autres usages, permettant d’un point de vue de la production et de la logistique un impact environnemental moindre et une économie de :

  • 8 500 tonnes de papier,
  • 20 millions de mégajoules d’électricité,
  • 1 million de litres de carburant et d’eau,
  • et 275 tonnes de plastiques grâce à la réduction du poids de l’emballage avec la disparition du couvercle.

De même, avec le téléphone portable solaire, élaboré en collaboration avec Sagem et dont la face arrière est un panneau de cellules solaires, pouvant permettre, pour une heure d’exposition, d’écouter de la musique pendant 1h30 ou d’envoyer 30 SMS, la marque sportive innove l’emballage du produit, composé de journal et de carton recyclés. Ce téléphone sera en vente partout dès la fin du mois de juin.

Sources : Communiqué de press Puma, Durable.com, UNEP, MarcelGreen